Paulin est actuellement en charge du travail de communication et de plaidoyer d'une organisation en RDC appelée Africa Reconciled, qui travaille avec les jeunes et les femmes pour développer leur potentiel de leadership.

En charge de la communication et du plaidoyer, il gère une émission de radio qui traite des questions liées à la coexistence pacifique, à la non-violence active et à la résolution des conflits dans la région des Grands Lacs. Cette émission de radio, qu'il qualifie de « programme de paix », est diffusée auprès de quatre (4) stations de radio dans la province du Nord et du Sud Kivu à l'Est de la RDC. Outre la gestion de cette émission radio, il travaille également en tant que correspondant pour le site Internet Congo Forum, qui est une plateforme en ligne de sensibilisation aux problèmes affectant la paix et la sécurité en RDC.

Il a déclaré que grâce à ses formations GLPI en octobre 2017, il s'était trouvé une nouvelle identité en tant que « journaliste de la paix », compte tenu également de son implication dans différentes formes de médias de masse. Il s'est davantage engagé à donner la priorité à la promotion de la paix dans son travail. Il est également devenu plus encouragé à offrir des plateformes aux jeunes pour parler de leur implication dans la consolidation de la paix, y compris la création de clubs de la paix.

Il pense que les formations GLPI auxquelles il a participé en 2017 l'ont sensibilisé à l'analyse des conflits, à la consolidation de la paix, à la guérison des traumatismes et au développement durable. Les formations GLPI lui ont également donné plusieurs idées innovantes telles que la production de reportages photo et la rédaction de plusieurs articles qui encouragent la paix.

"Je voudrais juste continuer à partager avec les autres mes expériences, en particulier pour nous qui abordons les questions post-conflit malgré les défis liés à notre travail", a-t-il partagé. « Nous devons savoir que la paix doit être un engagement de tous les jours en acceptant d'autres personnes indépendamment de leurs origines, car nous sommes tous les mêmes enfants de Dieu. C'est mon engagement quotidien en tant que journaliste pacifiste, et je dois une grande partie de mon inspiration à GLPI », a-t-il ajouté.

Parfaite est très impliquée dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) au Burundi. En tant que telle, elle organise des ateliers de guérison des traumatismes pour les survivants de VBG par le biais du programme Rape Survivors Support (RSS) et les organise en groupes d'entraide afin de planifier collectivement des opportunités économiques pour subvenir aux besoins de leur famille. Elle a expliqué comment la plupart des femmes burundaises souffrent dans des maisons privées parce qu'elles sont obligées de devenir économiquement dépendantes à 100% de leurs maris sans leur donner le droit de décider du bien-être de leur famille. En août 2018, le programme a été en mesure d'organiser 20 groupes d'entraide (comprenant 20 femmes par groupe), ce qui est tout un exploit en commençant avec seulement 5 groupes au début de l'année. Une partie de son travail consiste à coordonner un programme appelé Action contre la violence basée sur le genre (AGBV) qui vise à impliquer les chefs religieux et les dirigeants élus localement pour qu'ils assument le rôle de prévention de la violence basée sur le genre dans leurs communautés respectives.

Parfaite a expliqué que GLPI lui avait appris à analyser un conflit bien avant d'intervenir : « À propos du programme RSS, nous avions organisé des ateliers de guérison des traumatismes. Ensuite, nous avons dû accorder des petits prêts aux femmes. Ils n'ont pas pu rembourser. Le résultat était qu'ils ne pouvaient pas revenir dans notre centre. Ils ont de nouveau été traumatisés. Ensuite, nous avons commencé à organiser uniquement des ateliers de guérison des traumatismes. Après la formation GLPI, j'ai compris qu'il fallait trouver une autre approche pour autonomiser les femmes économiquement car c'est la cause première de leur souffrance. Aujourd'hui, je suis fière d'avoir au total 400 femmes organisées en groupes d'entraide. Cette approche permet d'augmenter leurs revenus familiaux, mais c'est aussi un bon moyen de nouer des relations car ils se rencontrent chaque semaine. Ils se soutiennent si par exemple l'un d'eux est hospitalisé.

Un autre apprentissage qu'elle a tiré de GLPI est que les efforts restent sans signification tant que les chefs religieux et l'administration locale ne sont pas impliqués dans leurs initiatives. C'est pourquoi depuis 2016, après la formation GLPI, ils ont commencé à les inclure dans leurs programmes. « En tant que pasteur, certains de mes collègues chefs religieux pensent que j'ai perdu mon appel pastoral. Pour elles, elles interprètent la Bible en disant que les femmes doivent se soumettre à leurs maris. Pour eux, ils interprètent la Bible de manière erronée », a-t-elle déclaré, estimant que chacun a un rôle important à jouer dans le respect des droits des femmes dans la famille et dans la société dans son ensemble.

Francine travaille avec le Transformational Leadership Center (TLC) au Rwanda qui travaille à la consolidation de la paix et gère cinq (5) bibliothèques de paix pour enfants dans le pays. Elle coordonne ces cinq bibliothèques de la paix, et guide les enfants qui viennent dans leurs bibliothèques pour lire et emprunter des livres. Elle travaille avec plusieurs enfants des écoles voisines en les formant par le biais d'un programme de « médiation pour la paix », qui est un programme qu'ils promeuvent pour aider les jeunes à acquérir les compétences nécessaires pour résoudre les problèmes de conflit entre leurs pairs. Le programme de médiation pour la paix leur permet également de former des clubs de paix dans les écoles avec lesquelles ils travaillent et d'encourager les élèves à faire partie de ces clubs de paix.

« Grâce à la formation GLPI sur les clubs de jeunes pour la paix, j'ai beaucoup appris sur la compréhension de la différence entre conflit et violence, la mise en œuvre des clubs de la paix, les différentes manières dont nous pouvons répondre aux comportements des enfants et l'importance de la communication non violente. comme outil de résolution de conflits », a partagé Francine sur ses apprentissages de GLPI.

« J'ai commencé à mobiliser les enseignants pour arrêter la violence en autorisant les châtiments corporels parmi les élèves. J'ai également utilisé les discussions de GLPI pour être en mesure de produire des propositions plus solides qui nous donneraient plus de capacité à organiser des clubs de jeunes pour la paix au Rwanda », a-t-elle ajouté.

Enfin, elle a dit ceci pour encourager les autres : « Je veux rester que la paix n'est pas l'action d'un seul peuple. Il demande à beaucoup de gens de travailler ensemble. Si nous voulons une paix durable, nous devons enseigner aux jeunes et les aider à vivre en paix dans leur vie de tous les jours.